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(Dé confinement : comment faire face à cette impulsion émotionnelle et traumatique ?



Nous vivons une période bien étrange, une pandémie mondiale historique, non seulement nous devons faire face à la crise sanitaire du moment, mais nous devons résister dans la durée à bien des angoisses enfouies en nous, car tout change à une vitesse éclair. Et pourtant, nous devons résister au remous et à des vagues sans précédents qui nous déstabilisent. Des informations contradictoires, des bilans qui alourdissent nos cœurs et nos pensées, une sinistrose sociale et économique, plein de questionnements et chaque jour une nouvelle encore plus déstabilisante, tout cela dans un espace restreint et clôt et encore une fois « pour notre bien » !

La vie n’est plus « normale » les gestes les plus anodins, sont millimétrés, prévus à l’avance et faire face à des automatismes que nous devons « refouler » comme celui de ne plus se « gratter » le visage, le nez, serrez une main, ou parler sans masquer sa bouche ou son nez, tout est différent désormais. Rien n’est plus spontané ou naturel. Le confinement


On dit que c’est pour « notre bien », on est isolés, confinés, nous devons respecter une distanciation physique, ne pas faire la bise, ne pas toucher, ne pas fréquenter hors de la famille et encore, on ne peut voir nos personnes âgées.


Ces contraintes qui ne sont pas anodines, sont une réelle pression psychologique. Depuis des semaines, on nous a fait « miroiter » un probable déconfinement, trop tôt, trop tard, trop dangereux. La dynamique temps s’étend et se rallonge à l’infini, à chaque fois que l’on approche d’un éventuel dénouement, les choses s’aggravent et on revient à l’étape zéro.


La Politique du pire vécu comme un arbitraire


Infantiliser, conscientiser avec violence, cela peut-être vécu comme une atteinte aux libertés individuelles, c’est en tout cas ce que notre subconscient pourrait ressentir.

Des soins et des dépistages que l’on nous refuse, aux masques ou lotions arrivées un peu tard, tout concours à rendre ce flou artistique très anxiogène pour le citoyen.



Des enfants et des ados qui souffrent


Nos enfants et ados commencent aussi à développer des signes de mélancolie et de déprime, conséquents, à cela vient s’ajouter le décrochage scolaire (tout le monde n’est pas capable de suivre les cours de l’école sur internet), qui bientôt pourrait se transformer en phobie scolaire car nos enfants n’ont pas toujours la maturité de rester « responsable » en situation de confinement,  et de « digérer » la compréhension de la mort telle qu’elle est édictée par les médias.


Comment les préparer dans ces conditions, à un possible retour à l’école quel que soit la date ?


Les médias nous bassinent avec des contenus alarmistes contradictoires


Entre les discours des politiques, des scientifiques, des journalistes, des experts et de la société civile, ce casse tête incessant et cette arlésienne sur fond de printemps désœuvré et de vacances estivales sacrifiées, commencent à éroder les plus forts d’entre nous.

Une situation qui ne semble pas prendre fin avec la menace d’une seconde vague et des moyens de prévention qui n’ont seulement sont liberticides mais qui nous enferment dans un clair-obscur des plus intolérable.

Pourquoi l’Europe de l’Ouest et la France et les USA régions « riches » ont le plus fort taux de morbidité à l’instar de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb, qui ayant moins de moyens, s’en sortent mieux ?

Ce n’est certainement pas le climat !

La colère et la lassitude grondent


Comment ne pas nous nous laisser submerger par ce flot d’émotions contradictoires, alors qu’on aurait pensé que le confinement allait amener le « zen et le lâcher prise » plus d’humanisme et de bienveillance, c’est exactement le contraire qui s’opère et on peut le voir sur les réseaux sociaux !


Le confinement a obéi à une politique des étapes du stress


L’annonce du confinement a été un choc pour de nombreuses personnes, il a engendré pour certains une sidération, un état de déni ou encore de la colère.

Si certains arrivent à surmonter cet état et s’adaptent sans difficulté, pour d’autres une phase dépressive peut s’installer et augmenter par la suite le risque d’État de stress post-traumatique.

La privation de liberté et l’isolement sont une violence qui entraine un traumatisme en soi. A cela, les  les annonces quotidiennes des malades du Covid-19 et des décès.

L’impression que l’on ne maitrise rien car en état de guerre, un confinement et une promiscuité qui va rendre possible des violences intrafamiliales et conjugales et surtout la crainte vis-à-vis de son emploi.


Tous ces facteurs sont potentiellement traumatisants et peuvent mener certaines personnes à développer par la suite un syndrome de stress post-traumatique.

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